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[En pause]
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Gigolo
[En pause]
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Samedi 25 août 6 25 /08 /Août 17:44

-VI-

                        Plus les jours passaient et moins Gauthier se sentait bien. Il n'avait toujours aucunes nouvelles de son meilleur ami. Ce dernier se bornait apparemment à lui faire la gueule pour une raison qui lui était inconnue. Au lycée, il jouait la carte de l’indifférence mais dès qu’il franchissait le seuil de sa maison, toute la peine qu’il avait accumulé en voyant Anselme l’ignorer doublait. Les jours se transformèrent en semaines et, bien qu’il n’en montre toujours rien en public, Gauthier était au plus bas. Son humeur était exécrable et ils répondaient mal à ses parents, ne supportant même plus de les côtoyer. Il passait son temps enfermé dans sa chambre à lire à faire ses devoirs, ou à se morfondre. La goutte d’eau qui fit déborder le vase fut le fait d’apprendre que son meilleur ami ne vienne pas chez lui lors des vacances annuelles de ses parents. Tous les ans, aux vacances de la Toussaints, ces derniers s’absentaient et laissaient leur fils aux soins de Lydia et Matthieu. Mais pas cette année. Anselme avait demandé à passer ses vacances chez son « petit copain ». A l’entente de cette nouvelle, Gauthier était tout d’abord entré dans un état second. Ils s’étaient pourtant promis de se le dire coûte que coûte lorsque l’un d’eux aurait une relation sérieuse. Il resta ébahit une bonne partie de la matinée. Il entendit à peine ses parents lorsque ces derniers lui dirent qu’ils passaient un week-end en amoureux. Il prononça un bref « OK » et alla s’enfermer dans sa chambre.


                            Les larmes menaçaient à présent de couler. Qu’avait-il fait de si mal pour que son meilleur ami l’ignore ainsi ? Il avait beau chercher, aucune réponse ne lui venait à l’esprit. C’est en entendant ses parents dirent qu’ils partaient qu’il sortit de sa léthargie. Gauthier entra dans une colère noire. Il se dirigea fébrilement vers un coin de sa chambre où était entreposé tout ce que lui avait offert Anselme jusqu’à ce jour. Il crevait d’envie de tous casser, jeter, abîmer et déchirer mais il ne s’y résignaient pas. Il y tenait trop. Al faisait parti de sa vie et malgré tout, il ne pouvait pas l’en rayer. S’en rendant compte, Gauthier s’en prit aux autres choses présentes dans sa chambre. Il renversa tout ce qui était sur le bureau, déchira les tableaux se trouvant au mur et quelques uns de ses vêtements et cassa son miroir. Il se retint de peu d’éventrer son lit. Ne pouvant plus se retenir, il fondit en larmes et fut prit de tremblements.
 
 
                             Il ne s’était pratiquement jamais senti aussi mal. L’envie de frapper Anselme le prenait mais il ne pouvait pas lui faire du mal. Jamais. Il préfèrerait crever plutôt que de le faire souffrir, quelqu’en soit la méthode.

 
                            Gauthier se leva brusquement. Il fallait qu’il prenne l’air. Il ne fit même pas attention à l’état dans lequel il se trouvait. Il descendit dans la cuisine et appela sa mère. Il se souvint qu’elle était partie avec son père dans un coin paumé. N’ayant pas envie de cuisiner, il prit les 10 euros qu’avaient laissés ses parents et sortit en direction du McDonalds. Tout le long du chemin, il tituba et zigzagua, se fichant pas mal des regards fixés sur lui. Il ne se sentait vraiment pas bien. Pas étonnant. Il n’avait rien ingurgité de la journée et il était déjà 19 heures.

                             Arrivé au fast-food, il se dirigea tout de suite à la caisse. Par chance, il n’y avait pas beaucoup de monde. Il prit n’importe quoi et régla la commande. Au moment où il allait quitter le McDonalds, un vertige et une envie de vomir le prirent. Il s’accroupit quelques secondes et tomba nez à nez avec Anselme et son copain lorsqu’il se releva en utilisant une bonne partie de son énergie. Ils se fixèrent longuement. Plus d’un mois qu’ils ne s’étaient pas retrouvés en face ainsi. Gauthier n’osait pas parler et les larmes menaçaient de nouveau de couler. Ca lui faisait tellement bien de le voir comme ça mais en même temps, une colère sourde l’envahissait. Il était apparemment le seul incommodé de ce manque de communication.
 
 
Anselme lui parla au moment où Gauthier allait partir sans rien dire.
 
« - Tu vas bien Kepon ? Qu’est-ce que t’as ? »
 
Un rictus déforma la bouche de Gauthier. Alors comme ça il s’inquiétait. Il ne put s’empêcher de lui répondre méchamment.
 
« - Tu t’inquiètes pour moi maintenant ? dit Gauthier dans un ricanement. Comme c’est gentil de prendre le temps de me parler en… combien de temps déjà ? »

 
                          Gauthier remarqua que ces paroles avait blessé son meilleur ami mais lui, elles l’avaient soulagés. Il toisa Anselme et le bouscula en passant à côté de lui.

                           Il quitta le fast-food et se mit à marcher le plus vite possible. Il ne se sentait vraiment mais vraiment pas bien et risquait de s’évanouir dans la rue s’il ne rentrait pas très vite. Heureusement, il n’habitait qu’à quelques mètres du fast-food. Lorsqu’il poussait la porte de son portail, une main l’empoigna et le força à se retourner.


 Gauthier fut surpris de voir devant lui le copain de son ex-meilleur ami. Ses yeux brillaient de colère.
 
« - Va t’excuser ! lui dit brusquement ce dernier. »
 
Gauthier se retenait de lui cracher à la gueule. Pour qui se prenait-il ?
 
« - Lâche-moi, dit Gauthier dégageant son bras. »

                              Son vis-à-vis le poussa brutalement contre le portail. Gauthier qui ne se sentait déjà pas très bien manqua de s’évanouir sur le coup et se laissa doucement glisser contre son portail. Son manque de nutrition le rendait faible. Mentalement et physiquement. Il se mit à pleurer, fatigué de tout ce qui lui arrivait.

                             Desk, surnom que Gauthier trouvait absolument pitoyable, le regarda complètement ébahit. Il n’avait pourtant pas mis beaucoup de force.
 
« - Qu’est-ce que je t’ai fait bordel, gémit-il entre deux sanglots. Qu’est-ce que je t’ai fait pour que tu me prives de mon meilleur ami, hein ? C’est parce que j’ai failli toucher tes cheveux la dernière fois ? Je me suis excusé, je te jure que j’ai pas fait exprès. Pourquoi tu m’as pris mon meilleur ami ? Rends-le moi ! »

Gauthier s’arrêta soudain de pleurer, se rendant tout à coup compte de quelque chose. C’est Anselme qui s’était éloigné de lui. Ce n’était pas la faute de l’imbécile en face de lui.
 
Desk était tenté par le fait de s’apitoyer sur le sort de Gauthier mais non.Le visage blessé d’Anselme lui revenait en tête. Il se mit soudain à crier.

 « - T’es qu’un pauvre idiot ! Ton meilleur ami ? On baise avec son meilleur ami ? On ne remarque pas que son meilleur ami est amoureux de soi ? On n’est pas là quand son meilleur ami à besoin d’aide ? Tu fais pitié à te plaindre alors qu’Anselme souffre deux fois plus. »
 

                          Desk allait tourner les talons mais la voix de Gauthier se fit entendre. Ce dernier n’avait pas la force de crier mais toute la rancœur et l’amertume qu’il ressentait se faisait ressentir dans son ton.

 
« - Laisse-moi rire. C’est Anselme qui enchaîne les crises de nerfs depuis la rentrée ? C’est Anselme qui est tellement obnubilé par le pourquoi du silence-radio de son meilleur ami qu’il en oublie de se nourrir ? Mais bon, qui suis-je pour dire de telle chose. Il a maintenant son copain. Je n’ai plus droit à aucune place dans sa vie.
 - Il est amoureux de toi !
 - Il était amoureux de moi. Il me l’avait avoué l’été dernier. J’avais arrêté tout de suite les gestes et paroles ambiguës. C’est lui qui a demandé à ce qu’on recommence comme avant !
 - Il l’est encore, murmura Desk. »

                          Gauthier ne savait pas quoi dire. Il était juste… lassé. Il avait vraiment cru qu’Anselme était sincère. Il ne faisait en fait que… le faire souffrir. Des deux, c’était lui, Gauthier, le plus horrible et il estimait qu’il n’avait plus le droit de se plaindre de quoique ce soit. Oui il était toujours aussi triste d’avoir perdu son meilleur ami mais il ne voulait surtout pas lui infliger une telle chose.
 
« - Dis-lui… commença Gauthier. Dis-lui que j’en ai marre de voir sa tête, que tout en lui me soûle et que j’ai envie de gerber rien qu’en pensant à lui. Dis-lui aussi que… je veux plus jamais le voir, ni lui parler et que je n’hésiterai pas à lui donner un aller/retour s’il osait m’approcher.
 - Quoi mais…
 - C’est mieux qu’on coupe les ponts. Et puis, je suis sûre que ça te rendra service à toi, rajouta Gauthier en faisant un sourire forcé »
 
                            Il rentra chez lui et mangea ce qu’il avait acheté en essayant de ne pas pleurer. C’était… fini. Il ne parlerait plus jamais à Anselme. Il ne le prendrait plus jamais dans ses bras…

                            Avant d’aller se coucher, il écrivit une lettre à Arthur.

« Hey, Arthur !
 
Ma lettre ne sera pas longue. Pas vraiment d’humeur ces temps-ci. J’ai définitivement coupé les ponts avec mon meilleur ami. Ca fait mal. Je suis content que tu ais trouvé quelqu’un pour toi. J’ai affreusement besoin de quelqu’un ces temps-ci moi mais rien. Tant pis.
 
Tout à l’heure, l’autre blaireau qui traîne avec mon… avec Al est venue me parler. Il a eu de la chance que j’ai pas mangé de toute la journée... Quand j’y pense, Al a de la chance d’avoir trouvé quelqu’un comme lui. Il est vraiment beau et à l’air très préoccupé par les sentiments de ses amis. Encore un peu et j’ai le coup de foudre. Je rigole bien sûr. J’oserai pas le subtiliser à Al.

Enfin bref, prend bien soin de ton mec. Ne le fais surtout pas souffrir parce qu’il a l’air d’être en or. Je pense que tu tomberas vite amoureux. Limite je suis jaloux. Lol
 
Désolé mais mon père ne veut toujours pas qu’on se voit. Dès que c’est possible, je te mets au courant. Au pire, on peut converser par téléphone. Je te donne mon fixe et mon portable.

0614539425 et 0584753984 [NUMEROS CHOISIS AU HASARD]. J’espère que tu m’appelleras. Ca me fera vachement plaisir.
 
Bisous et à la prochaine »
 
Il mit la lettre dans une enveloppe et la déposa dans le sac de sa mère. Elle la postera à son retour.

Publié dans : Lettres à l'ennemi [Terminée] - Par Raewon
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Mercredi 15 août 3 15 /08 /Août 16:28

Il ne lâcha pourtant pas la main de Peter et ce dernier ne chercha pas à le faire. La chaleur qui se dégageait de la main de Raphaël se répandait doucement en lui.

 

-        -  Peter. Le garçon dont je t’avais parlé est… oups. Je dérange peut-être ?

Raphaël écarquilla les yeux, se rendant compte que ça faisait un moment qu’ils étaient comme ça et lâcha brusquement la main de Peter. Il s’éloigna de Peter et baissa la tête, gêné.

 

-        -  Pas du tout Lulu. On commençait à faire connaissance.

Il mourait d’envie de fixer Raphaël mais se retenait pour ne pas paraître bizarre.

-       -   Ca va Raphaël ? Pas trop mal à l’aise ici, entouré de personnes inconnues ?

-         - Non. Ca me fait même plus de bien que je ne l’aurais cru.

-        -  Tu veux boire quelque chose ?

-        -  Non merci.

-        -  On attend Juan et on mange.

-        -  J’ai pas très faim de toute façon.

 

Peter détailla Raphaël. Il était quand même assez maigre.

 

-         - Tu fais un régime ? demanda le plus âgé.

Raphaël sourit faiblement.

 

-        -  Non mais depuis mon séjour à l’hôpital, j’ai dû mal à ingurgiter quoique ce soit.

-        -  Ton séjour à l’hôpital ?

 

Le plus jeune commença à se tordre les mains. Il ne voulait pas en parler pour l’instant. Il aurait même aimé pouvoir complètement rayer cette période de sa vie. Anna-Lucia remarqua son embarras et l’aida à s’en sortir. Sa mère lui avait parlé du pourquoi de ce séjour.

 

-       -   Il a peut-être pas envie d’en parler Peter. Laisse-le un peu tranquille.

-       -   Désolé Raphaël. T’auras qu’à nous en parler quand tu seras prêt. Après tout, il y a plein de jours dans une année.

-        -  Ce que tu peux être galant en face d’un bel homme cher Pete. Bel homme qui, soi dit en passant, te fais pas mal d’effet.

 

Raphaël les regarda surpris. Qu’avait-il voulu dire par « il y a plein de jours dans une année » ?

 

-         - On… va se revoir ?

-       -   Pourquoi pas si on s’entend bien aujourd’hui, répondit Anna-Lucia.

-        -  Tu veux pas qu’on se revoit ? demanda précipitamment Peter.

 

Sans vraiment savoir pourquoi, Peter avait peur de ne plus jamais revoir Raphaël. A cette idée, son cœur s’emballa et cogna fort sa poitrine.

 

-       -   Si, bien sûr que je veux.

-        -  Je te donnerai mon numéro, tu m’appelleras quand tu veux.

-        -  D’accord.

 

Il regarda Anna-Lucia, les yeux emplis de gratitude.

 

-        -  Je reviens les gars. Je vais réchauffer la nourriture. J’ai la dalle alors si ce débile de Juan n’est pas là dans 5 minutes, on mange.

-        -  Débile ? Tu l’aimerais bien l’avoir dans ton lit ce débile, hein Lulu ?

-       -   Ta gueule Pete !

Elle disparut dans la cuisine, laissant Peter seul avec Raphaël.

 

-       -   Ca te dérange si je me mets à côté de toi ?

-       -   Hein ?

-       -   Sur le canapé. Avec toi.

-       -   Fais… fais comme tu veux.

 

Peter lui sourit et se déplaça.

 

-      -    Tu… euh…

 

Peter ne savait pas quoi dire pour meubler la conversation. On entendait seulement le bruit que faisait Anna-Lucia dans la cuisine. On l’entendit allumer le four à micro-ondes puis plus rien mis à part le juron qu’elle laissa échapper. Un fusible avait sauté.

 

-       -   J’m’en occupe les gars, bougez pas.

 

 

 

-        -  De toute façon, pensa Peter. Je pourrais pas bouger.

 

Raphaël s’était accroché à son bras à la seconde où les lumières s’étaient éteintes et il s’accrochait vraiment fort au bras droit de Peter.

 

-       -   Désolé, haleta t-il dans son cou. J’ai horreur du noir depuis tout petit. Le fait de se perdre dans les bois un après-midi et d’être retrouvé le lendemain matin ne laisse pas vraiment de bons souvenirs.

 

Un petit rire sortit de sa gorge mais Peter avait bien compris que ce n’était que du cinéma et qu’en réalité, il était complètement tendu. La pression exercée sur son bras droit en était la preuve. Pour toute réponse aux paroles de Raphaël, Peter lui caressa doucement la tête. Il passa sa main dans les cheveux du plus jeune et la descendit lentement dans son cou.

 

Raphaël était envahi de frisson à cause des caresses que lui prodiguait Peter dans son cou. Il se détendit légèrement et se colla un peu plus à son vis-à-vis. Le sentant, Peter en profita pour récupérer son bras droit et le passa autour des épaules de Raphaël. La tête de ce dernier reposait maintenant sur le torse du plus vieux. Il se sentait vraiment bien là où il était. Une telle paix ne l’avait jusqu’alors jamais envahit, même avec Gabriel. Pour rien au monde il n’aurait voulu quitter ce torse chaud et confortable, ce torse que les battements de cœur lent et régulier du propriétaire rendaient encore plus confortable.

 

Mais bien sûr, les meilleures choses n’étaient pas faites pour durer. Au moment où Raphaël s’apprêtait à sombrer dans le sommeil, la lumière revint et quelqu’un apparut à l’entrée du salon.

 

-        -  J’ai sonné mais personne ne répondait. Je suis entré.

 

Raphaël sursauta et ouvrit rapidement les yeux. Un jeune homme se tenait devant lui et le dévisageait assez froidement. Se rappelant de sa position, il se décolla et s’assit droit. Peter réprima un soupir de frustration.

 

-        -  Tu es finalement venu Juan !

 

Anna-Lucia venait de surgir de la cuisine.

 

-       -   Je t’ai pas entendu sonner !

-        -  Ca répondait pas alors je suis entré. J’ai fermé aussi parce que ça aurait pu être un cinglé.

-        -  Merci.

 

Elle lui fit un sourire éclatant.

 

-       -   On passe à table ?

 

 

Chez Anna-Lucia, Lundi 25 mai 2007, 21h46

 

Le dîner était passé assez silencieusement. Raphaël ne connaissant personne n’avait pas voulu se mêler aux conversations, Juan n’adressait pas la parole à Peter et ce dernier ne cherchait pas à faire d’efforts. Seul Anna-Lucia avait essayé de parler. Sans succès. Le repas s’était donc achevé en silence et ils étaient retournés au salon. Ne supportant plus ce silence, la rousse décida d’essayer de régler le conflit une bonne fois pour toutes.

 

-         - Bon, c’est quoi ton problème Juan ?!

 

Juan la regarda surpris.

 

-        -  Mais j’ai pas de problèmes.

-        -  Tu me prends pour une conne ? J’ai préparé tout ça pour qu’on puisse dîner joyeusement ensemble et au lieu de ça, j’ai un débile qui n’adresse pas la parole à son meilleur ami et l’autre débile qui ne fait rien pour arranger les choses.

-        -  Je ne sais même pas pourquoi il est fâché Lulu.

-        -  Arrêtez de me prendre pour une conne, merde ! Alors vous allez me faire le plaisir de tout arrangé, ou d’au moins discuter. Parce que sinon, je vais virer tout le monde et ce ne serait pas gentil pour Raphaël qui n’aura rien avoir dans l’histoire.

 

Juan soupira et regarda enfin Peter dans les yeux.

 

-        -  Tu veux savoir quel est mon problème ?

-        -  Bien sûr que oui Juan !

-       -   Je me suis rendu compte qu’on n’était pas ami Pete. On est toujours fourré ensemble mais jamais il ne t’est venu à l’idée de me confier des choses sur toi. JAMAIS. Par exemple ta date d’anniversaire. Ce qui fait encore plus mal c’est d’apprendre ce genre de choses, aussi minime soit-elle, par une fille qui, elle, est vraiment ami avec toi.

-         - Ca veut pas dire que je ne te considère pas comme mon ami Juan !

-        -  Oh que si…

-        -  Sans vouloir être indiscret, commença Raphaël. Je suis d’accord avec Peter.

-         - Oh toi, ça va ! J’ai bien vu dans quelle position vous étiez lorsque je suis arrivé.

 

Cette remarque avait été dit assez méchamment. Raphaël baissa la tête et commença à se triturer les mains.

 

-          Juan ! Je sais que t’es frustré mais c’est pas la peine de lui parler comme ça !

-        -  Le gentil prince Pete vient à la rescousse de sa jolie princesse.

-        -  Tu deviens vraiment infecte, dit Anna-Lucia.

-        - C’est ça, défend-les.

 

La conversation était en train de tourner en dispute. Raphaël intervint.

 

-       -   JE… Je suis désolé si je me mêle de quelque chose qui ne me regarde pas. Mais je… mon avis n’a rien avoir avec les éventuelles choses que je pourrais ressentir pour Peter ou quelque chose du genre. Si je le dis, c’est parce que je l’ai vécu. C’est… assez compliqué à expliquer.

 

Tout le monde s’était tu et fixait à présent le plus jeune du groupe.

 

-       -   Il y a un mois, je…

 

Il inspira profondément et se lança.

 

-       -   Il y a un mois, j’ai essayé de me suicider. A cause de quelque chose d’assez stupide. Ca… Ca faisait trois ans que j’étais avec mon copain et au moment où je…

 

Sa voix se mit à trembler.

 

-      -    Au moment où j’allais le présenter à mes parents, il me… il me dit que pendant mon absence, il avait rencontré quelqu’un et m’avait trompé. Et… et il m’a dit que… qu’il aimait cette personne encore plus que moi et que notre relation était fini. Après trois ans. Je…

 

Tout le monde le regardait, peiné pour lui.

 

-       -   A ce moment-là, tous les amis que j’avais n’ont… ils n’ont pas été là. S’ils l’avaient été, je n’aurais sans doute pas fait cette tentative. Je… On était tout le temps ensemble. On se racontait tout et pourtant quand j’ai eu besoin d’eux, ils m’ont… lâché. Après mon séjour à l’hôpital, aucun d’eux n’est venu me voir et jusque là, je n’ai aucune nouvelles. C’est pas parce qu’on se raconte tout qu’on est pour autant de vrais amis…

 

Juan baissa la tête, regrettant les paroles qu’il avait prononcées plus tôt. Il savait, non, il était sûr que si jamais quelque chose comme ça lui arrivait, Peter serait là pour lui.

 

 

Chez Peter, Lundi 25 mai 2007, 22h59

 

-          T’es sûr que ta mère dira rien si tu ne rentres pas tout de suite ?

-       -   Elle sera contente tu veux dire. Ca fait 1 mois que je suis pas sorti de la maison. Enfin, depuis mon retour de l’hôpital.

 

Peter lui sourit. Raphaël était tout ce qu’il y avait de plus adorable.

 

-       -   Tu veux boire quelque chose ?

-        -  Non ça va. Anna-Lucia m’a assez gavé.

-       -   Faut la comprendre, t’as pas vu comme t’es maigre ?

-       -   Je me trouve bien comme ça.

-      -    Mouais… En tout cas, elle te gavera comme une oie tous les jours jusqu’à ce que ton poids lui convienne.

 

Ils éclatèrent de rire.

 

-      -    Au fait, commença Peter. C’est vrai ce que t’as dit ? Que… que tu pourrais avoir des sentiments pour moi ?

 

Raphaël écarquilla les yeux et se rappela qu’il avait bel et bien dit cela.

 

-        -  Je l’ai dit inconsciemment. Alors c’est que ça doit être vrai.

 

Décidément, Raphaël était vraiment mignon. Peter se pencha et déposa un léger baiser sur les lèvres du plus jeune.

 

-       -   Moi aussi.

 

Raphaël rougit violemment.

 

-        -  Tu veux bien m’offrir un beau cadeau Raphaël ?

-        -  Dis.

-        -  Sois à moi. Je sais que tu sors d’une relation difficile mais je te veux tout à moi. Maintenant.

 

Peter avait murmuré cette phrase tout en regardant Raphaël droit dans les yeux. Comment résister ? Pour toute réponse, le plus jeune mit ses bras autour du cou de son nouvel amant et attrapa farouchement ses lèvres. Ils n’attendirent pas longtemps avant de mêler leur langue. Elles se rencontrèrent et dansèrent étroitement ensemble, l’une essayant parfois sans grande conviction de dominer l’autre. Peter finit par lâcher la bouche de son amant, à bout de souffle.

 

-        -  On continue dans la chambre ?

 

Il se leva prit la main de Raphaël et le mena dans la chambre. A peine entré, la bouche de Peter alla chercher celle de Raphaël. Le corps de ce dernier chercha instinctivement la chaleur de son vis-à-vis. Ca faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas été en contact avec quelqu’un.

 

Leur corps se frottait. Tandis que les mains du plus jeune caressait les cheveux du plus vieux, Peter passait doucement ses mains sur tout le dos de Raphaël, insistant par moment sur ses fesses. Le sexe de Raphaël se durcit peu à peu contre la cuisse de son aîné. La bouche de Peter quitta à regret celle de Raphaël. Il embrassa le cou de plus jeune et passa une main dans son pantalon, lui massant doucement les fesses. De la seule main qui lui restait, il déboutonna tant bien que mal la chemise blanche.

 

Il descendit sa bouche et embrassa le torse de Raphaël. Au moment où il mettait ses deux mains dans le boxer du plus jeune, il se mit à sucer ses tétons, les mordillant et les aspirant.

 

Raphaël se mit à gémir. L’endroit que léchait Peter était un de ses points faibles. Un contact un peu trop prolongé le faisait gémir de plaisir et ce que faisait Peter le rendait incroyablement bien.

 

Peter descendit encore et enleva le pantalon de Raphaël. Il présenta ses doigts à son amant et ce dernier comprit très bien ce que Peter voulait de lui. Il commença à lécher les doigts essayant de se concentrer pour les enduir de salive.

 

Peter commença à embrasser le sexe du plus jeune à travers le boxer. Il sortit finalement le sexe du boxer à l’aide de sa main et libre et fit de léger va et vient. Entendre Raphaël gémir l’excitait de plus en plus. Il prit finalement le sexe en bouche et s’appliqua à le lécher. Tendrement d’abord, puis plus violemment, mordant gentiment la verge tendu de temps en temps.

 

Le plaisir arrivait par vague et Raphaël n’arrivait vraiment plus à se concentrer sur ce qu’il faisait. Il gémissait et gémissait encore son bonheur, complètement aux anges. Peter en avait profité pour commencer à le préparer et Raphaël ne le remarqua pas, trop absorbé par le plaisir que lui prodiguait la bouche de Peter. C’est au bord de la jouissance qu’il se rendit finalement compte de ce que lui faisait la main de Peter. Cela ne fit qu’accentuer le plaisir et il se déversa dans la bouche de son amant.

 

-        -  Peter, gémit-il, le souffle court. Prends-moi…

 

L’interpelé ne se fit pas prier. Il se déshabilla rapidement et mit Raphaël sur le dos. Il suréleva son bassin et le pénétra tout en l’embrassant. Raphaël gémit premièrement de douleur mais le plaisir prit vite le dessus. Peter donnait de lents et longs coups de rein, torturant Raphaël, le faisant se tordre de plaisir. Il arquait le dos et haletait le peu de fois où il ne mordait pas l’oreiller. Le plaisir les assaillait et Peter accéléra sans vraiment s’en rendre compte la cadence.

 

Raphaël n’en pouvait plus. Il s’était mis à crier et haletait à n’en plus finir. Il agrippa l’oreiller le plus fort qu’il put.

 

-        -  Plus… fort, gémit-il. Vas-y plus fort. 

Peter donna de plus puissant coup de reins, faisant hurler de plaisir Raphaël. Il n’arrivait plus à contenir son plaisir et commença à gémir près de l’oreille de Raphaël. Sentant que la jouissance arrivait, il accéléra encore le rythme y mettant autant de fort qu’il le pouvait. Raphaël n’en pouvait vraiment plus. Ce n’était pas lui qui fournissait le plus gros effort mais les vagues de plaisir qui l’envahissait lui prenait toute son énergie. Ils finirent par se libérer dans un ultime cri de jouissance.

 

Peter s’effondra sur le corps de son amant. Il n’avait jamais autant pris de plaisir. Il se coucha sur le côté et regarda Raphaël dans les yeux. Ce qu’ils ressentaient n’avaient pas besoin de paroles. Il prit le plus jeune dans ses bras et l’embrasse avant de sombrer dans le sommeil.

 

Avant de s’endormir à son tour, Raphaël murmura quelque chose à l’oreille de Peter. 

-       *   Joyeux anniversaire.

 

Publié dans : Oneshots - Par Raewon
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