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Vendredi 29 juin 5 29 /06 /Juin 02:02

      - Désolé si je te dérange.

      - Non ça va. J’ai presque fini. C’est déjà prêt ?

      - Déjà ? Ca fait 1h30 que je t’attends.

Gabriel éclata de rire en voyant l’air consterné de Samuel. Il rigolait décidément beaucoup avec lui.

      - T’aurais dû venir me chercher. J’ai pas la notion du temps une fois un pinceau dans la main.

Il était décidément trop mignon.

      - Quoi ? demanda Samuel en rougissant légèrement. J’ai quelque chose sur le visage ?

      -  Non. T’es juste trop mignon.

Samuel rougit encore plus, peu habitué aux compliments. On ne le regardait ou remarquait que très rarement. Il se leva vivement, essayant de cacher ses rougissements.

      - Tu as fait quoi ?

      - Frites et poulet.

      - Ca fait longtemps que je n’en ai pas mangé !

      - Tu fais régime ou quoi ?

      - Hein ? Jamais ! Je grossis pas mais je perds très vite. Suffit que je mange un repas par jour pendant 1 semaine pour perdre 2 ou 3 kilos. Et j’étais très préoccupé par mes peintures ce mois-ci alors j’ai pas pensé à manger tous les jours.

      - T’as pas faim ? demanda Gabriel, horrifié.

      - Oh que si !

Il se mit à table et attendit que Gabriel le serve.

      - Alors là mon pote, tu peux être sûr que tu vas prendre du poids avec moi.

      - Avec toi ?

      - Ben oui, aujourd’hui et demain et après-demain et ainsi de suite pendant 2 semaines.

      - Tu verras pas ton chéri ?

Samuel avait dit cette phrase pour faire croire à Gabriel qu’il s’intéressait à son fameux chéri. A vrai dire, il était jaloux mais n’avait pourtant pas envie de renoncer à cette toute nouvelle amitié.

      - Je te l’ai dit plus tôt, il est en Espagne.

      - Ah ? Il y habite ?

      - Non, il est parti hier matin. Il y va plus tôt que moi pour voir ses parents et les préparer à mon arrivée.

Samuel hocha la tête et prit l’assiette que lui tendait Gabriel. Tout n’était peut-être pas perdu pour lui. Il aurait deux semaines pour séduire Gabriel.

 

« Au fond de moi, je me sentais affreusement mal. Mal d’essayer de détruire un couple d’aussi longue date. D’autant plus que son compagnon était parti préparé ses parents pour la futur rencontre. Pourtant, mon amour pour Gabriel et le désir qu’il faisait naître en moi écrasaient tous sur leur passage. La morale m’importait peu. Il n’y avait que moi qui comptais. Moi et mes sentiments. Avec plus de recul, j’aurais compris qu’il m’était interdit de faire ça. J’aurais compris que j’allais détruire quelqu’un. L’égoïsme qui m’habitait alors avait failli tuer quelqu’un… »

 

Les deux semaines passèrent très vite. Samuel allait tous les jours chez Gabriel. Ils s’étaient énormément rapprochés et étaient maintenant à la veille du fameux départ. Le peintre était désespéré. Il ne savait plus trop quoi faire pour le retenir. Il ne fallait pas qu’il parte. Qu’il l’abandonne. A cette idée, Samuel se mit à pleurer brusquement. Son compagnon s’en inquiéta. Ils étaient en train de parler nourriture. Etait-ce ce qui le chagrinait ?

      - Hey, qu’est-ce qu’il y a ?

      - Je…rien…c’est parler de bouffe qui me…tu vois quoi !

      - Te fous pas de moi mon petit cœur.

Les sanglots de Samuel redoublèrent à l’entente de ce surnom. Gabriel le lui avait donné 2 jours plutôt. Ils se considéraient maintenant comme meilleur ami et se disaient tout ou presque. Ainsi, Gabriel le surnommait petit cœur alors que Samuel l’appelait mon ange. C’était assez ambigüe mais ça leur convenait assez bien.

      - Qu’est-ce qu’il y a Samuel ? Pourquoi tu pleures comme ça ! J’aime pas te voir pleurer. Je tiens beaucoup beaucoup à toi et ça me fend le cœur de te voir ainsi !

      - …

      - Dis-moi ! Je t’en prie !

      - Je… veux… pas que tu partes !

      - Quoi ? Mais c’est juste pour deux mois ! T’en fais pas, je t’oublierai pas. Je t’appellerai tous les jours !

Samuel se mordilla la lèvre inférieure et souffla, en essayant de retenir un autre sanglot, que Gabriel ne comprenait pas.

     - Qu’est-ce que je comprends pas ?

     - Je… je…

La voix du brun s’étrangla et aucun mot compréhensible ne sortit. Comprenant qu’il n’arriverait pas à le dire clairement, Samuel prit la décision de l’exprimer autrement. Il se leva et se mit à califourchon sur Gabriel.

      - Petit cœur ? Tu fais…

Il fut coupé par les lèvres du brun sur les siennes. Il agrandit ses yeux, surpris du geste de celui qu’il considérait à présent comme son meilleur ami. Il repoussa gentiment Samuel et le regarda. Il n’osait pas parler. Il ne savait pas quoi dire. Ils restèrent dans la même position quelques minutes. Finalement, Samuel retrouva la parole.

      - Je t’aime.

      - Que…

      - Je vais parler, mais tu dois me laisser finir sans m’interrompre. Sinon, je saurais plus où me mettre…

Gabriel hocha la tête.

      - Je... Il y a deux semaines, lorsque je t’ai rencontré, j’ai eu un coup de foudre. C’est stupide… Je crois habituellement pas à ce genre de choses mais ça m’est tombé dessus comme ça. Je savais pas trop ce que c’était au début. Je savais pas trop pourquoi j’avais eu mal lorsque tu m’avais dit que tu avais un chéri depuis trois ans. Je savais pas pourquoi je rougissais lorsque tu me fixais ou pourquoi mon cœur battait la chamade lorsque tu étais près de moi. Lorsque tu m’as proposé d’aller chez toi, j’ai été tellement content que mes mains en tremblaient. Et j’ai finalement réalisé. Lorsque tu m’as donné mon assiette avec un air horrifié collé au visage, j’ai eu une pensée bizarre. Rien de sexuel, je te rassure mais j’ai eu une pensée bizarre. Et j’ai compris que je t’aimais. Et là, demain tu pars…

Samuel pencha sa tête et appuya son front contre celui de son ange en fermant les yeux.

      - Tu pars et tu vas me laisser ici. Tu vas être heureux avec ton Raphaël. Et je suis jaloux. Parce que lui, tu l’aimes comme je voudrais que tu m’aimes moi. Pas en tant que meilleur ami mais en tant qu’amoureux, en tant que personne avec qui passer le reste de ta vie. Ces deux dernières semaines, on a tout le temps été ensemble et j’ai eu cette impression. Mais le rêve est fini. Demain matin, je vais me réveiller d’un rêve de deux semaines. J’aurais tellement aimé pouvoir dormir encore un peu…

Le silence s’installa. Gabriel s’apprêta à parler mais fut arrêter par Samuel.

      - Je pouvais pas te laisser partir sans te le dire. Je pouvais pas me réveiller sans te l’avoir dit. Je t’aime…mon ange.

Il effleura de ses lèvres celles du blond, caressant en même temps ses cheveux. Ses beaux cheveux blonds… Ses doux cheveux blonds. Il s’écarta finalement et fixa Gabriel, attendant sa réponse.

      - Embrasse-moi… souffla Gabriel.

      - Quoi ?

      - Embrasse-moi, répéta-t-il. Je veux pas que tu sois triste mon petit cœur alors si être dans mes bras te rends heureux, embrasse-moi.

Une larme de joie coula le long de la joue du brun. Peut-être que tout s’arrangerait pour lui finalement.

Il ne se fit pas attendre plus longtemps et embrassa Gabriel. Il caressa doucement de sa langue les lèvres offertes et les mordillait de temps en temps. Un frisson parcourut son corps lorsqu’il sentit les mains de son amant lui caresser le dos. Samuel approfondit soudain le baiser, désireux d’en obtenir plus. Il chercha avidement la langue de son amant, et commença une danse sans fin avec elle.

Gabriel avait peu à peu descendu ses mains et c’était mis à caresser doucement les fesses du peintre. Samuel ondulait légèrement, frottant légèrement son bassin contre celui du brun. Ils étaient de plus en plus excités et se le montraient.

Le collectionneur de papillon lâcha la bouche de son amant et embrassa tantôt la mâchoire, tantôt le cou avant de se concentrer uniquement sur le cou. Il y faisait des baisers papillons et lécha tendrement la veine qui était ressorti sous l’afflux du plaisir. Samuel n’arrivait plus à retenir ses gémissement.

Une des mains de Gabriel vint effleurer le sexe du peintre.

      - Ga… briel…

      - Hmmm ?

      - T’es sûr de vouloir…Enfin je…

      - Hmmm ?

      - Je l’ai jamais fait…

Gabriel arrêta ses caresses et regarda Samuel dans les yeux.

     - Tu me fais confiance ?

        - Oui…

        - Alors fais-moi confiance quand je te dis que je vais te faire passer la plus belle nuit de ta vie.

Il avait déboutonné lentement le jean du brun tout en lui parlant. Il pouvait enfin caresser la verge tendu de son amant. Il la prit à pleines mains et se mit à masturber énergiquement mais tendrement le brun. Samuel se cambra et haleta. Un bien-être fou l’envahissait. Il ne pensait plus qu’à une chose. Il voulait jouir. Il voulait que Gabriel le fasse jouir. Il se mit à gémir sans retenu en sentant le sexe de Gabriel contre ses fesses.

      - J’ai… envie que tu me prennes ! articula Samuel entre deux gémissements.

      - Tu es sûr ?

      - Oui, gémit Samuel, maintenant !

 

« Je passai en effet la plus belle nuit de ma vie. Il me fit jouir comme jamais. On fit l’amour deux ou trois fois avant de s’écrouler dans les bras l’un de l’autre fatigué, mais heureux pour moi. Je déchantai à une vitesse fulgurante. Mon doux rêve était fini… »

 

Lorsque Samuel se réveilla le lendemain, il était seul et nu sur le canapé. Il essaya de se lever mais eut du mal. Gabriel n’y était pas allé de main morte mais en même temps, il l’avait lui-même bien encourager. Il grimaça et se pencha pour ramasser son boxer.

      -  Tu as mal ?

Il sursauta et se retourna. Il sourit en voyant Gabriel.

      - Un peu oui.

      - Ecoute Samuel… Hier soir, c’était une erreur.

Les mots prirent un moment avant d’arriver jusqu’au cerveau de Samuel. C’est alors qu’il remarqua la valise que tenait Gabriel.

      - Pardon ? Tu… peux répéter ?

      - C’était une erreur entre nous deux hier soir. J’ai un copain, je l’aime et il va me présenter ses parents dans quelques jours.

Ce fut comme un énorme coup de poing pour Samuel. Il se sentait tout à coup sale, humilié, honteux. Il avait l’impression d’avoir été une pute. Une pute ayant assouvie les pulsions de son soi-disant meilleur ami.

Il mit machinalement son boxer,  s’approcha du blond et porta sa main à sa joue.

      - C’est une blague ? C’est ça ? Je me disais aussi. Mon ange ne…

      - C’est pas une blague Samuel !

Le peintre arrêta sa caresse pour le gifler. Le fait que son ancien amant lui dise ça comme s’il annonçait qu’il avait jeté un vieux T-shirt l’énervait.

      - Je l’ai mérité…

      - Tu l’as mérité ? C’est tout ce que tu trouves à me dire ? T’as joué avec moi, merde ! Tu devrais avoir autre chose à me dire ! Tu devrais au moins avoir le bon sens de changer de ton, de paraître désolé.

Samuel le frappa encore une fois au visage et se mit à hurler.

      - JE SUIS PAS UN PUTAIN DE JOUET !

 

« J’étais vraiment en colère. Contre moi et contre lui. Il avait joué avec moi et j’avais joué avec le feu. Je savais que tout n’était pas que de sa faute mais je ne voulais rien entendre. Après l’avoir giflé autant que je le pouvais, je me mis à dévaster la maison, déchirant, écrivant sur les murs à quel point je le détestais. J’étais hors de moi. Il partit quand même, me laissant faire, me demandant d’épargner sa collection. Je fus tenter de la détruire mais me retint. Je n’accepterai pas qu’on détruise mes tableaux. Je finis par quitter la maison et rentrai chez moi, dans un état second. Commença alors un long mois de laisser aller. Je ne mangeais que rarement, je ne parlais plus à Betty, je ne peignais plus. Je me laissais en quelque sorte mourir, ressassant les mêmes questions. C’est en regardant la télé que la réponse m’apparu. Je ne pouvais rien y faire. C’était le destin. Ce n’était pas en me laissant dépérir que mon cœur allait guérir, que mon ange reviendrait. Je décidai alors d’appeler Boop et elle me fut d’une grande aide. Après lui avoir raconté toute l’histoire, elle me conseilla précieusement et m’aida à remonter la pente. »

 

      - Hey, chouchou ! Y a le directeur de ta future école qui voudrait savoir comment s’appelle ton tableau ! Il veut l’exposer.

      - Gabriel.

      - Pourquoi tu parles de lui tout à coup.

Samuel rigola et la regarda comme si elle était empotée.

      - Non, Gabriel, c’est le nom du tableau.

      - Ah d’accord !

Elle transmit le message et raccrocha le téléphone.

      - Pourquoi tu l’appelles comme ça ton tableau ? Ca te rappelle pas de mauvais souvenir ?

      - Non… Tu vois, j’ai réfléchi, et j’ai compris que ce n’était pas de sa faute. C’est moi qui me suis jeté sur lui la veille de son départ. Et puis, si ça a permis à son Raphaël de ne pas souffrir comme je l’ai fait, tant mieux.

      - T’es maso ma parole ! Bon, allez chouchou, j’y vais. Je vais me préparer pour mon concert.

      - Bisous Boop !

Il se remit à sa peinture, ne se préoccupant pas plus que ça de ce qu’il se passait à l’entrée. A vrai dire, son expérience lui avait permis de reprendre goût à la peinture. Il aimait encore plus qu’avant.

      - Samuel ?

Le peintre se figea. Il avait cru entendre la voix de Gabriel. Il se moqua de lui-même et se remit à sa peinture.

      - T’es encore là Boop ? Tu vas pas être en retard ?

      - Ce n’est pas Boop.

Non. Là, il n’avait pas rêvé. C’était bien la voix de Gabriel. Il se retourna et le vit. Il était encore plus beau qu’avant. Il avait bronzé.


      - Gabriel… Comment t’es entré ?

      - C’est une fille black qui sortait qui m’a fait entré. En fait, elle savait apparemment qui j’étais et a pas manqué de me gifler.

Samuel se mit à rire.

      - C’est une impulsive, tu l’excuseras. Qu’est-ce qui t’amènes ici ?

      - En fait, c’est fini entre Raphaël et moi.

      - Ca valait bien la peine que je souffre, hein !

Samuel se retourna et se remit à peindre, essayant de cacher ainsi son émotion. Il mourait d’envie de l’embrasser et de le gifler à nouveau.

      - Je suis désolé.

      - C’est bon.

      - C’est moi qui l’ai quitté. Il y a une semaine.

      - Pourquoi tu l’as quitté ? T’es stupide ma parole !

      - Je l’ai trompé.

      - T’es vraiment con ! Tu l’as quitté parce que tu l’as trompé ? Mais tu t’entends parler ? Tu crois que c’est une raison valable ? Il t’aurait sûrement pardonné !

      - Moi je me serais pas pardonné de tromper la personne que j’aime plus que tout au monde !

      - Mais tu l’aurais pas refait, merde ! T’es quoi ? Une queue sur pattes ?

      - C’est pas ça. Tu comprends pas !

      - JE COMPRENDS PAS QUOI BORDEL ! TU M’AS BOUSILLE IL Y A 1 MOIS ! TU M’AS DETRUIT ! SI J’EN AVAIS EU LE COURAGE, J’AURAIS REJOINS LE PARADIS DES ARTISTES ! LA SEULE CHOSE QUI ME PERMETTAIT DE PAS DEVENIR FOU ETAIT LE FAIT QUE TU ETAIS AU MOINS HEUREUX AVEC TON PUTAIN DE MEC ET LA, TU REVIENS COMME UNE FLEUR ET TU M’ANNONCES QUE T’AS CASSE AVEC LUI PARCE QUE TU AS PEUR DE LE RETROMPER !

      - J’ai pas dit ça Samuel ! Laisse-moi parler au moins !

Samuel tremblait de rage et de tristesse. Son pseudo-sacrifice avait été vain. Il était à deux doigts de fondre en larmes.

      - Je l’ai quitté parce que je ne voulais pas tromper la personne que j’aime le plus au monde. Mon âme-sœur, celui pour qui je crèverai, pour qui je me suiciderai. C’est toi Samuel… C’est toi mon âme-sœur.

Les jambes du peintre ne le tenaient plus. Il tomba à terre et se mit à pleurer de joie. Il était heureux d’avoir retrouvé son ange, son cœur.

 

«  Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Noah, l’enfant de Boop. Mon filleul. Et aujourd’hui est aussi notre anniversaire de mariage. 9 ans est passé depuis qu’il m’a juré fidélité. 9 ans de bonheur. Cela n’a pas été facile tous les jours. Il a failli m’anéantir plus d’une fois sans s’en rendre compte mais je tiens bon. L’amour qu’il me témoigne suffit à effacer ses erreurs… »

Par Raewon - Publié dans : Oneshots
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